Dépendance numérique : 56% des lycéens consultent leurs réseaux sociaux tous les jours, 41% des étudiants ne peuvent s’en passer 1 seule journée !

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Besoin d’exister au travers des autres ? Se tenir informé des autres, la dépendance numérique est-il le fléau du 21ième siècle ?

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Dépendance numérique : la jeune génération la plus dépendante

Il existe même une journée sans réseaux sociaux, c’est dire l’ampleur des dégâts. Au même titre que le mois sans tabac, le mois sans alcool, à quand le mois sans les réseaux sociaux ? Le plus troublant dans cette sordide histoire de dépendance numérique est que cette journée, le lundi 28 février 2022, sans facebook, ne concerne plus vraiment la jeune génération. Seules les personnes les plus âgées restent désormais en France sur ce réseau social vieillissant... Dont les jours sont comptés. Le métavers devrait faire voler en éclats ce système désormais désuet.

Journée sans réseaux sociaux : lundi 28 février 2022

A l’occasion de la Journée Mondiale Sans Facebook – ce lundi 28 février 2022 – HEYME, première mutuelle des jeunes, tient à attirer l’attention sur la place prépondérante des smartphones et des réseaux sociaux dans la vie des jeunes, mais également à mettre en exergue l’alarmante montée des violences en ligne.
Près de 4 étudiants sur 10* se sentent incapables de ne pas consulter leurs réseaux sociaux durant une journée. Côté lycéens, 56% d’entre eux ne sont pas capables de ne pas se rendre sur leurs réseaux sociaux durant 24 heures.
26 % des étudiants déclarent avoir déjà subi des violences sur les réseaux sociaux (22% des violences et injures / 11% des violences touchant la vie privée (photos ou vidéos dégradantes) / 7% ont déjà subi du revenge porn sur les réseaux sociaux)

Devant ce constat que représente la difficulté, voire l’impossibilité, de se déconnecter des réseaux sociaux pour les jeunes, et la prégnance des violences qu’ils vivent sur ces mêmes espaces, il est urgent d’agir. La prévention contre la nomophobie et le cyberharcèlement est plus que jamais un enjeu global, qui doit mobiliser adolescents, étudiants comme parents.

Pierre Faivre, Porte-Parole d’HEYME indique ainsi : « Depuis plusieurs années, la montée en puissance des réseaux sociaux s’est traduite par une installation durable et centrale dans la vie des jeunes, occasionnant de nombreuses dérives dans leurs usages. En effet, le l’augmentation des violences en ligne délivre un constat alarmant, notamment car ces violences ne se limitent pas à l’espace virtuel mais ont des effets bien réels sur la santé mentale des jeunes. Il nous paraît ainsi indispensable de prévenir et sensibiliser les jeunes aux mésusages du numérique, mais également les parents et membres de la sphère éducative afin qu’ils deviennent des interlocuteurs sensibilisés aux questions de cyberharcèlement, capables d’aider les jeunes en cas de problèmes. »

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