Le premier "village" de tiny houses français cherche ses habitants

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Le premier
Du rêve en boîtes. Les tiny houses, ces micromaisons en bois montées sur roues apparues dans les années 2000 aux États-Unis restent un marché de niche en France, mais fascinent toujours autant, et commencent à se faire une place dans le paysage. 
 
La preuve, un "village de tiny houses" verra bientôt le jour à Rezé, en Loire-Atlantique, sur un terrain de 6 700 m² appartenant à la ville en attente de reconversion. Il accueillera 3 à 6 minimaisons d’ici fin 2020 pour une durée de 10 ans maximum.

Une première en France, qui semble marquer une tendance : des campings se spécialisent par exemple dans l’accueil de micromaisons, comme celui-ci en Côtes d’Armor. Et un premier campus étudiant de tiny houses, le "Ty village", sera inauguré en septembre à Saint-Brieuc, qui espère héberger une vingtaine d’habitations. D’autres projets sont répertoriés sur cette carte.
 
"De plus en plus de personnes sont séduites par des formes d’habitats plus simples, plus mobiles, plus proches de la nature qui sont aussi plus accessibles financièrement. Afin de répondre à ces nouvelles attentes, la ville a décidé de réaliser, à titre expérimental, ce village de minimaisons", explique Véronique Charbonnier, adjointe au maire de Rezé en charge du logement et de l’habitat, sur le site de la municipalité.
 
A mi-chemin entre roulotte et cabane, les tiny houses peuvent avoir des formes variées mais avoisinent les 20 m2. Un espace souvent très bien optimisé, et donc photogénique, qui explique aussi la fascination qu’elles suscitent.
 


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Problèmes d’emplacement
Seulement, la vie en "tiny" est souvent plus complexe qu’il n’y paraît. La déplacer demande une remorque et un véhicule adapté. Depuis 2014, la loi ALUR autorise les micromaisons, comme les caravanes, à stationner sur des "pastilles", des emplacements réservés, mais encore assez rares. Les "tiny" restent donc le plus souvent dans des campings ou des jardins privés.
 
"Je ne regrette pas ce choix de vie. Je m’y sens bien, été comme hiver. J’ouvre tout aux beaux jours et dès qu’il fait plus froid, ma ’tiny’ devient un vrai cocon. Le plus dur : c’est de trouver un terrain pour s’installer car on ne peut pas poser sa ’tiny’ n’importe où !", témoigne Frédérique, propriétaire d’une maison miniature sur le site de la mairie de Rezé.
 
Les occupants doivent aussi s’acquitter de taxes, comme pour une maison classique. À Rezé, ils devront également payer chaque mois un petit loyer et prendre en charge une partie des travaux d’aménagement réalisés par la ville pour desservir le terrain en eau et électricité.
 


D’autres villages de minimaisons ?
L’aventure vous tente ? Les candidatures sont à déposer jusqu’au 30 septembre à la mairie, avec une lettre d’intention et une description de votre future habitation. Celle-ci devra avoir été montée par un professionnel qualifié (les maisons autoconstruites, les caravanes et mobil-homes sont exclus).
 
"Si l’expérience est positive, elle pourrait être renouvelée sur un autre terrain appartenant à la ville dans le sud de la commune", annonce d’ores et déjà la mairie de Rezé.
 
 


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